Guadeloupe. « Black-Out » d’octobre 2024 : 14 suspects en garde à vue

Suite au « black-out » du 25 octobre 2024 qui avait privé la Guadeloupe d’électricité pendant plus de 24 heures dans le cadre du conflit EDF-PEI/CGTG, 14 des 15 suspects ont été interpellés, ce lundi 23 juin et placés en garde à vue.

Le 25 octobre 2024, à la suite d’un conflit social opposant EDF/PEI au syndicat CGTG, treize salariés grévistes ont pénétré dans la salle de commande de la centrale électrique, et provoqué l’arrêt brutal des moteurs thermiques. Ces grévistes, rejoints par deux autres mis en cause, ont ensuite désactivé le groupe électrogène de secours, privant d’électricité l’ensemble du département de la Guadeloupe pendant plus de 24 heures.

La section de recherche de la gendarmerie a été immédiatement saisie d’une enquête pour mise en danger de la vie d’autrui et dégradations de biens d’utilité publique.

Un préjudice de plus de 900 000 euros, selon EDF

Ce « black-out » a « en effet mis en danger la vie d’au moins une trentaine de personnes, et notamment celles qui étaient hospitalisées en établissement de santé ou à domicile, dont certains en soins palliatifs, nécessitant le recours à des appareils électriques. L’enquête a permis de réaliser les auditions de patients et de leurs familles », précise le parquet de Pointe-à-Pitre.

Les opérateurs de téléphonie ayant également été impactés par le « black-out », les appels aux services de santé et d’urgence ne pouvaient aboutir.

S’agissant des dégradations, le préjudice a été estimé par EDF à 904 204 euros. Les exploitations des vidéosurveillances et des badges de sécurité des employés ont permis d’identifier quinze suspects. Quatorze ont été interpellés et placés en garde à vue, lundi 23 juin.

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