L’équilibre du territoire est l’une des priorités régionale. En édifiant le Domaine régional de Saint-Claude, à Desmarais, la Région Guadeloupe assure ce rééquilibre.
« J’avais été charmé par un ajoupa de grande taille en Guyane, où la Collectivité territoriale nous avaient reçus, il y a quelques années. Immédiatement, de retour en Guadeloupe, j’ai décidé que l’archipel se devait d’avoir une structure de grande taille, de qualité, disons-le de prestige, pour des réceptions. La Région n’a aucune salle de grande taille où tenir des réunions sans formalisme avec les élus, où recevoir des personnalités, où organiser des colloques. »
Ary Chalus est enthousiaste, vendredi 27 juin, dans la grande salle du Domaine régional de Saint-Claude — elle peut accueillir 600 personnes assises autour de tables ! — où il reçoit ses invités : 100 personnes pas plus, dont le préfet de région, Xavier Lefort, l’évêque, Mgr Philippe Guiougou, Thierry Abelli, président de la Communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbes, Lucie Weck-Mirre, maire de Saint-Claude, des élus régionaux, départementaux, des hauts fonctionnaires et diverses personnalités.






« C’est moi qui ait fait les plans », ajoute Ary Chalus. Aidé, bien sûr, par un architecte officiel, pour respecter la législation. Mais, on veut bien croire que ce touche-à-tout, dès lors qu’il s’agit de bricolage ou de travaux routiers ou du bâtiment, ait mis la main à la pâte.
On retiendra aussi — ça a été dit au fil des discours — que le président de Région, au fil des mois, ne pouvait s’empêcher d’aller sur le chantier à chaque occasion. Gageons qu’il n’a pas manqué de cueillir des mangues, les abords du bâtiment tout en bois, avec des plafonds d’une hauteur étonnante, étant parsemés de magnifiques manguiers en ce moment chargés de gros fruits bien formés.
Un conseil, président : ne les faites jamais couper ! Ils rajoutent au charme des lieux.
Une fois le ruban coupé, c’était le temps des discours. Mais, par deux fois au moins, pour une doctorante et pour une artiste visuelle, le président Chalus a demandé une mise en évidence sur l’estrade et des applaudissements nourris.
Le ruban est coupé :
Premier intervenant, Jean-Louis Boucard, directeur général des services de la Région, qui a rappelé avec humour que le site du Domaine régional est celui d’une villa qui hébergeait le DGS de la Région fut un temps. La villa a été démolie parce qu’elle était bourrée d’amiante et à la place la Région a édifié ce bâtiment de qualité, fruit d’un travail de tous les instants des administratifs et techniciens de la Région autour du président Chalus.
Premier discours, celui de Lucie Weck Mirre, maire de Saint-Claude. Celle-ci se voit offrir, sur son territoire, un site magnifique. Elle va d’ailleurs l’inaugurer officiellement dans sa fonction de lieu de réception de prestige, pour le vin d’honneur de la fête patronale de Saint-Claude dans deux mois.
Lucie Weck-Mirre :
Second discours, celui de Thierry Abelli, président de la CAGSC, qui va dire combien la Région choie son secteur, en inaugurant des déchèteries, des city-stade, et maintenant ce Domaine Régional de Saint-Claude.
Thierry Abelli :
Troisième discours, celui du préfet de Région, Xavier Lefort :
Dernier discours, celui d’Ary Chalus. Discours en forme de bilan d’étape — les élections régionales c’est dans deux ans.
Ary Chalus :
Nul doute que le travail se fait et que le passage d’Ary Chalus à la Région aura été ponctué, outre des déchèteries, des stades, des city-stade, le Domaine régional de Saint-Claude, l’hippodrome régional de Guadeloupe, à Saint-Jacques – Massioux Anse-Bertrand, des routes, la déviation de la Boucan — celle de Sainte-Marie/Capesterre Belle-Eau, sans doute, d’ici deux ans. Et puis, le soutien à l’usine sucrière de Marie-Galante, à la rénovation du réseau d’eau… On en oublie. Grands travaux qui resteront.
Clin d’œil
Minia Biabiany, artiste visuelle
Les invités de cette réception ont eu le bonheur de faire connaissance avec une jeune artiste visuelle de grand talent, Minia Biabiany.
Qui est Minia Biabiany ? Une Saint-Claudienne, qui a parcouru le monde des arts, de Mexico à Sao Paulo, de Porto Alegre au Palais de Tokyo (qui se trouve à Paris ! ), puis à Berlin, au Costa Rica, au Guatemala, à Rotterdam, en République dominicaine… où elle a raflé des prix : Prix vidéo Han Nefkens et Prix Science-Po Paris. Et chaque fois un bel accueil du public.
En 2024, Minia Biabiany a été récipiendaire du Label Art Contemporain Guadeloupe pour la création d’un atelier de céramique à Saint-Claude.
La jeune femme, qui a parcouru le monde, souhaitait se poser chez elle, à Saint-Claude, avec du matériel à elle pour fondre certaines pièces. C’est fait, a-t-elle dit, grâce à la Région.