Guadeloupe. Ary Chalus visite l’abattoir de volailles

Le président du Conseil régional, Ary Chalus, était en visite vendredi 26 janvier 2024, à l’abattoir de la société AGC volaille situé à Lamentin.

Franck Desalme a accueilli Ary Chalus à AGC Volaille, abattoir de volailles du Nord Basse-Terre. @TT

L’objectif de cette visite était double : d’une part, constater les améliorations effectués au sein de l’entreprise qui a été accompagnée par la Région Guadeloupe au cours de l’année 2022, et effectuer un état des lieux de la filière avicole et de ses défis pour l’avenir. Selon la Région Guadeloupe, la structuration de cette filière entre dans une volonté de développer la souveraineté alimentaire sur notre territoire. 

Plus d’un million d’euros ont été investis pour la restructuration et l’amélioration de la culture avicole de la Guadeloupe. Selon les estimations partagées par Franck Desalme, gérant de AGC Volaille et de la ferme du moulin de Saint-Jacques à Anse-Bertrand (où la délégation régionale se rendra ce samedi), la filière est très prometteuse car elle serait actuellement capable de satisfaire près de 50 % de la demande guadeloupéenne en terme de volaille.

A l’abattoir d’AGC volaille ce sont 5 000 poulets par semaine qui sont traités, soit 400 tonnes de volailles par an. La structure a cependant l’objectif d’augmenter sa production à 6 000 poulets par semaine avant l’année prochaine. 

Franck Desalme :

Pour Franck Desalme, deux choses ont permis à la structure d’exister en 2024. L’investissement effectué par la Région Guadeloupe en 2022 alors que l’entreprise était en voie de fermeture, et une nouvelle image marketing au niveau de son logo et de sa présence médiatique sur sa marque de volaille au détail « chef Riko » qui a su séduire une clientèle et les revendeurs (supermarchés…).

Sans ces deux facteurs, l’entreprise qui compte 16 salariés aujourd’hui n’existerait plus, selon Franck Desalme. AGC volaille traite par ailleurs la viande de lapin à hauteur de 28 tonnes de lapin l’année dernière. Cette viande connait malheureusement une baisse de la demande en raison de l’image du lapin qui est fréquemment présenté comme un animal familier. 

Ary Chalus :

Entre 2022 et aujourd’hui, les fonds ont été utilisés pour renforcer l’abattoir qui a su investir et réorganiser sa filière. Auparavant, l’abattoir avait du mal à offrir à ses clients des produits de manière constante dans les quantités demandées ce qui a entrainé une perte de confiance des clients et une situation d’endettement. Aujourd’hui, l’abattoir s’est allié avec une coopérative de producteurs chargés de la production de la viande. L’abattoir de son coté gère le traitement et la revente de la viande en permettant aux agriculteurs d’etre correctement rémunéré pour leur travail. Au cours des prochaines années, l’abattoir souhaite agrandir sa production et ses locaux qui seront bientôt trop petits pour une production de plus de 6 000 volailles par semaine. L’acquisition d’un nouveau bâtiment de production est l’option principale envisagée. 

Tafari Tirolien  

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